Loin de nous de vouloir généraliser l’état dans lequel les locataires laissent les biens loués lors de la fin de leur bail soit suite à un renon soit suite à une procédure en résiliation de bail avec souvent à la clé des arriérés de loyers.
Mais il faut savoir à l’occasion montrer que des locataires peuvent avoir des comportements inacceptables et casser le mythe comme quoi tous les locataires seraient parfaits respectant pleinement leurs obligations et tous les bailleurs des mauvais et des exploiteurs.
Nous ne pouvons dès lors que regretter que ces dernières années, à chaque fois que les législations sont modifiées (et voir à Bruxelles principalement), c’est chaque fois au détriment des droits de bailleurs sans prendre en compte les problèmes qu’ils peuvent rencontrer : arriérés de loyers, dégâts locatifs etc.
Par ailleurs, nous rendons attentifs les bailleurs que le fait pour leur locataire de s’opposer à leur venue dans les lieux soit dans le cadre du droit de visite prévu dans les baux soit pour permettre l’accès d’un corps de métier pour effectuer des travaux au lieux loués -quelque fois même à la demande du locataire - est un mauvais signe pouvant induire le fait que le locataire n’occupe pas les lieux en bon père de famille et même pire !
Au besoin, si le locataire persiste dans son refus et quelques fois après nombre de rendez-vous fixés puis annuler ou encore devant porte close nonobstant ce qui avait été convenu, il faut alors l’appeler devant le Juge de Paix et demander à ce dernier une vue des lieux en compagnie de son expert.
Un studio à Liège
Des montants importants étaient dus par le locataire et une procédure fut introduite devant le Juge de Paix compétent. Un jugement défaut fut rendu résiliant le bail aux torts et griefs du preneur avec condamnation aux sommes dues, expulsion etc.
Le locataire ne quitta pas les lieux spontanément avec état des lieux de sortie etc. et il fallu le faire expulser dont coût supplémentaire pour le bailleur de 1.500 €.
Et dans quel état les lieux furent récupérés !
Un studio à Namur
A nouveau des montants importants étaient dus par le locataire mais il refusait aussi l’accès à son studio à la copropriété, des travaux devant être faits en toiture pour remédier justement à une infiltration en toiture.
Le bailleur a également dû introduire une procédure devant le Juge de Paix et a obtenu un jugement de résiliation, condamnation aux sommes dues, expulsion etc.
Le locataire étant aux abonnés absents pour les opérations de fin de bail, le bailleur a dû requérir un huissier pour procéder à expulsion, ce qui fut impossible, sauf pro forma tenant compte de l’état des lieux.
Le bailleur, outre des frais d’expulsion, a dû faire intervenir une société spécialisée pour vider et nettoyer les lieux.